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Giec: «Face à l'urgence climatique, transformons nos comportements et nos sociétés»

Réduire la demande, notamment en changeant des comportements individuels, entre autres liés à la mobilité, pourraient réduire les émissions de GES de moitié d'ici 2050. | KEYSTONE/Christian Beutler

Lundi 4 avril, le Giec a publié une feuille de route pour sortir de la crise climatique, avec la dernière partie de son rapport d’évaluation. Pour la première fois, un chapitre entier traite de la demande, des services ainsi que des dimensions sociales de l’atténuation du changement climatique. Et ses conclusions auront eu l’effet d’une bombe: la réduction de la demande, à travers des changements de comportements individuels et des transformations systémiques, pourrait diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 70% d’ici 2050, tout en améliorant le bien-être et la qualité de vie.

Patrick Devine-Wright, auteur principal de ce chapitre et spécialiste en sciences sociales de l’environnement, s’en réjouit dans un entretien accordé à Heidi.news: «C’est la première fois dans l’histoire du Giec que les sciences sociales contribuent directement au rapport. C’est une évolution majeure qui nous offre des nouvelles clés de compréhension pour limiter le réchauffement planétaire!»

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