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Du climat à la biodiversité, des rayures pour comprendre les crises environnementales

Pour communiquer aussi clairement l'urgence d'une biodiversité en crise que l'urgence climatique, les «biodiversity stripes» développées par un chercheur britannique sont peut-être une solution.

Même si vous ne les connaissez pas, vous avez forcément déjà vu les «warming stripes», créées en 2018 par le climatologue Ed Hawkins pour représenter la hausse des températures. Le Pr Miles Richardson, de l’Université de Derby (Royaume-Uni), a eu l’idée, en août 2022, de transposer ce concept pour illustrer le déclin de la biodiversité, représenté en nuances allant du vert au gris. On vous explique.

Pourquoi on en parle. Après deux ans de retard pour cause de Covid-19, 196 pays sont réunis au chevet de la nature jusqu’au 19 décembre à Montréal, au Canada, pour la COP15 sur la biodiversité. Alors qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction, la communauté internationale doit tenter de faire émerger ce que beaucoup espèrent être un «accord de Paris» pour la nature.

Lire aussi: COP15 sur la biodiversité: comprendre les enjeux en 5 minutes

Mais le premier défi, c’est d’abord bien communiquer. Pour le climat, la communauté internationale a retenu l’augmentation des températures annuelles globales, avec la fameuse limite de 1,5°C. Quel indicateur, à la fois simple et marquant, retenir pour la crise de la biodiversité? Les «biodiversity stripes» sont peut-être une ébauche de réponse.

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