Comment le «rewilding» réinvente la protection de la nature
Champions du réensauvagement de l’Europe, les naturalistes Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet ont donné, mardi 13 septembre, une conférence au Muséum d’Histoire Naturelle de Genève sur ce que les anglo-saxons appellent le «rewilding». Ces projets souvent privés, comme la réserve initiée par les Cochet au Grand Barry dans la Drôme, s’ajoutent aux initiatives publiques comme les parcs nationaux pour rendre des territoires entiers à l’évolution entièrement libre de la nature et à la circulation des espèces. Face à la crise de la biodiversité et du climat, le rewilding devient un rempart de plus en plus important. Explications et interview.
Pourquoi c’est important. Théorisé dans les années 90 aux Etats-Unis sous l’impulsion de chercheurs comme Dave Foreman et Edward Wilson, le rewilding vise la restauration à l’échelon d’un continent de vastes complexes sauvages autorégulés. Diverses fondations comme Half Earth portent ces projets, embryons de nouveaux parcs nationaux, à partir de fonds privés. Ils font école en Angleterre et en Ecosse.
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