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Peut-on utiliser les satellites pour évaluer l'effet du confinement sur le climat?

Niveaux d'oxydes d'azote sur l'Europe fin mars 2020 | ESA

Difficile de ne pas les avoir vues: alors que l’Europe se confinait, ont circulé des cartes spectaculaires, dévoilées par l’Agence spatiale européenne (ESA) Elles suggèrent une chute spectaculaire de certains polluants, notamment le dioxyde d’azote par rapport aux mêmes mois de l’année 2019. Elles ne suffisent toutefois pas à quantifier l’impact exact du confinement sur les émissions de gaz à effet de serre, puisque les différences d’une année à l’autre s’expliquent pour beaucoup par la météo. C’est là que les climatologues entrent en scène: une équipe internationale a ainsi évalué, dans des travaux préliminaires, à - 8% la baisse des émissions carbone en Europe pendant les quatre premiers mois de l’année.

Pourquoi c’est essentiel. Les mesures de confinement mises en place dans le monde, selon des chronologies différentes, sont tout bonnement inédites dans l’époque moderne. Elles donnent aussi l’occasion d’étudier l’impact de nos activités humaines. Et peut-être de construire de meilleurs outils de surveillance des émissions de gaz à effet de serre, ce qui permettra de mieux suivre l’impact de la reprise économique sur le climat… Du satellite au calcul de la baisse des émissions, Heidi.news vous explique les enjeux.

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