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Pourquoi c’est inquiétant. Pour la première fois, le président d’un groupe pétrolier sera à la tête des négociations à cette conférence annuelle qui vise à dresser un plan de sortie de la crise climatique, causée pour l’essentiel par la consommation de combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz.
COP27 President H.E. Sameh Shoukry congratulates H.E. Dr Sultan Al Jaber @uaeclimateenvoy #COP28 President Designate @cop28president. CP Shoukry looks forwards to work closely with CPD Al Jaber, reaffirming his full support to #UAE in the journey #SharmElSheikh-#Dubai. 1/2 pic.twitter.com/apxXsJzbVs
— COP27 (@COP27P) January 12, 2023
Un conflit d’intérêt qui questionne la légitimité — déjà fragilisée — de ce rassemblement des dirigeants au chevet de la planète. En effet, un nombre record de lobbyistes du fossile avaient déjà participé à la COP27 en Egypte, conduisant des militants comme Greta Thunberg à fustiger, comme pour l’édition précédente, un sommet de «greenwashing».
En 2022, on comptait à Charm El-Cheikh 636 lobbyistes pour les énergies fossiles, soit davantage que toutes les délégations nationales, à l’exception de celle des Emirats arabes unis. Cela représente une hausse de 25% par rapport à la COP26 de Glasgow.