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A la COP27, une avancée historique et une occasion manquée

Les sessions plénières se sont prolongées tard dans la nuit de samedi à dimanche, à la COP27 de Charm el-CheikhKeystone / AP / PETER DEJONG

Pour la première fois, un fond d'aide aux pays vulnérables a été mis en place, mais la Chine, l'Egypte et les pays du Golfe ont empêché une mention très symbolique du gaz et du pétrole.

Il est des victoires si éprouvantes, obtenues au prix de concessions si lourdes, dont on se demande si elles en sont vraiment. L’issue de la COP27, vient de s’achever à Charm el-Cheikh en Egypte, est de ces victoires à la Pyrrhus. Les négociations, éprouvantes, se sont prolongées tard dans la nuit de samedi à dimanche.

Pourquoi c’est contrasté. Certes, la conférence climatique a reconnu – et c’est une première – la nécessité d’une aide financière aux pays les plus vulnérables. Mais de l’autre, les Etats n’ont toujours pas réussi à s’accorder sur la fin des énergies fossiles. L’Egypte, qui assurait la présidence de la COP en tant que pays organisateur, a largement participé à leur défense.

Dans la presse, les réactions à chaud se teintent de déception. Pour Le Monde, ce sommet s’achève sur «la double tonalité de l’épique et du tragique». Le média anglophone spécialisé Climate Home News évoque de son côté «an anticlimactic end» – un jeu sur les mots que l’on pourrait traduire par une fin qui jetterait un froid après avoir soufflé le chaud.

Il faut dire que l’on a eu le temps d’espérer. Il a fallu attendre 9h19 ce dimanche 20 novembre pour que retentisse enfin le dernier clap de fin, 37 heures après le calendrier officiel, faisant de la COP27 la deuxième COP la plus longue de l’histoire après la COP25 en 2019, à Madrid.

Une victoire pour les pays vulnérables

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