A Hong Kong, un déluge de déchets en plastique à cause des restrictions sanitaires Covid
Depuis mars 2020, Hong Kong vit au rythme d’une politique dite «zéro Covid» dont la principale mesure a été de fermer les frontières aux non-résidents et d’imposer une longue quarantaine à la très grande majorité des résidents de retour dans le territoire – initialement de 14 jours mais allongée à trois semaines en décembre 2020 et raccourcie depuis le 21 mars 2022 à une semaine.
Pendant ce séjour hôtelier forcé, la pension complète obligatoire voit défiler des plateaux repas matin, midi et soir dont la caractéristique commune est d’être emballés dans des contenants en plastique à usage unique. En l’espace de deux ans, les déchets plastiques sont devenus des montagnes, et les bonnes résolutions en matière de recyclage ont été anéanties par un impératif hygiéniste particulièrement polluant.
Pourquoi on en parle. Comme le révèlent les nombreux témoignages des personnes passées par la quarantaine sur les réseaux sociaux, pratiquement aucun des plus de 40 Designated Quarantine Hotels (DQH) et autres Community Isolation Facilities (CIF) n’a mis en place des protocoles de sobriété dans l’usage du cellophane et des contenants en plastique ou en polystyrène, ou simplement un système de recyclage des monceaux de déchets accumulés durant les quarantaines.
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