Une «semaine des spécialistes» pour prendre de la hauteur sur la guerre en Ukraine

Julien Pralong

C’est un flot ininterrompu d’informations et de posts sur les réseaux qui nous submerge depuis le 24 février et le début de l’invasion de l’Ukraine. A peine sortis de la pandémie, nous suivons avec la plus grande attention les développements de cette actualité triste et stupéfiante, comme nous suivons les grands événements de ce monde. En nous demandant si ce monde, justement, sera encore le même au sortir de cette crise.

Dès aujourd’hui et durant toute la semaine, Heidi.news invite à prendre de la hauteur. A s’extirper du tumulte pour reprendre notre souffle. Nous sommes partis à la recherche d’esprits aiguisés pour nous aider à mieux comprendre ce qui se joue là, sous nos yeux, à notre porte. Ils sont universitaires, professeurs, experts, chercheurs, intellectuels, ils savent faire ce fameux pas de côté, dessiner des perspectives, identifier des liens, faire dialoguer les concepts. Ils nous livrent leur analyse et leur lecture d’un conflit aux racines profondes, aux fondements complexes et aux conséquences difficilement imaginables.

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Cette semaine, nous prendrons des nouvelles de la sacro-sainte neutralité de la Suisse, nous explorerons l’âme russe en plongeant dans la littérature, nous imaginerons le nouvel ordre mondial et nous interrogerons le concept-même de sanctions. Nous nous demanderons à qui revient l’impensable tâche d’appuyer sur le bouton de l’arme nucléaire, nous chercherons à comprendre d’où vient le trope de «l’Ukraine nazie», récurrent dans le discours de Vladimir Poutine. Nous parlerons aussi de la mystique du cosmisme et de cryptomonnaies, mais aussi de la «guerre juste» codifiée par Grotius et de bien d’autres choses.

Ce que nous aimerions, chères lectrices et chers lecteurs, c’est élargir les horizons, questionner des domaines différents, faire se croiser les regards. Car, au temps de la pandémie de Covid-19 comme face à une guerre qui pourrait devenir incontrôlée, le monde sur son point de bascule a besoin de ses scientifiques et de ses intellectuels.