Réservé aux abonnés

Le sable, du Sahara ou de Mars, entre fin du monde et invitation au voyage

Claude-Inga Barbey

Le jour où le ciel est devenu jaune, ma première pensée a été «c’est la fin du monde». C’est dire à quel point la politique du pire a pris insidieusement sa place dans mon cerveau. Un picotement dans la gorge et je suis sûre d’avoir les premiers symptômes, un ciel étrangement coloré et je projette la fin du monde.

Et puis je suis sortie dans la rue et j’ai vu les voitures noires constellées de dorures. J’ai passé mon doigt sur une carrosserie et frotté la poussière d’or entre deux doigts. Du sable... Du sable en provenance du Sahara. Je l’ai même goûté. Un cadeau du ciel, comme lorsqu’un animal sauvage vient nous rendre visite. Un cerf immobile dans une clairière, un renard dans un jardin. Un petit moment de grâce inouïe.

Cet article est réservé aux abonnés.

Pour lire la suite de cet article et des milliers d'autres, abonnez-vous à partir de CHF 16.- par mois.

Le journalisme de qualité nécessite du temps, de l'investigation et des moyens. Heidi.news est sans publicité. L'avenir de votre média dépend de vous.

Je profite des 30 premiers jours gratuits

Les bonnes raisons de s’abonner à Heidi.news :

  • Un mois d’essai, sans engagement sur votre premier abonnement
  • La newsletter le Point du jour édition abonnés
  • Les archives en illimité
  • Des échanges avec nos journalistes