Quand la migration est une promesse
Pour ce 18 décembre, Journée mondiale des Migrants, Emmanuelle Werner Gillioz raconte le parcours d'un jeune migrant qu'elle a accompagné – et qui a dépassé ses espoirs.
Nous nous sommes vus pour la dernière fois il y a une année. Je le retrouve pimpant, incroyablement élégant avec son allure de jeune professionnel, veston gris et baskets blanches impeccables. Tout dans sa tenue indique le chemin parcouru: son port de tête, l’aisance avec laquelle il se déplace, son regard bien présent.
Nous choisissons une table, nous commandons, et Abel (*) me raconte. Son poste au sein d’une fiduciaire où il travaille depuis un an et demi, sa hiérarchie, ses collègues. L’appartement dans lequel il vit à présent en couple et la nouvelle voiture qu’il vient d’acheter, «avec un GPS», précise-t-il, pour pouvoir emmener sa copine à Milan, et en Allemagne, bientôt.
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