Les approximations d’Alieu Kosiah, accusé de crimes de guerre, exaspèrent les juges de Bellinzone
Entouré de piles de documents et engoncé dans une chemise blanche sous une jaquette de costume noir, Alieu Kosiah gesticule lors de ses prises de parole. Interrogé de manière précise sur sa participation à la première guerre civile libérienne par le président du tribunal pénal fédéral de Bellinzone, Jean-Luc Bacher, il donne l’impression de jouer sur les mots.
- Juge Bacher: Etiez-vous un big men (homme important) du groupe armé ULIMO?