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Fin de la visite à hauts risques de Michelle Bachelet en Chine

La haute commissaire Michelle Bachelet a rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à Guangzhou. | Keystone-AP-Xinhua / Deng Hua

La haute commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Michelle Bachelet a achevé samedi 28 mai une visite de six jours à hauts risques en Chine. Lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de son séjour, elle a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une «enquête sur le sort des Ouïghours», mais qu’elle avait abordé «avec franchise» la question de la vaste campagne de répression menée au Xinjiang par les dirigeants communistes au nom de l’antiterrorisme. Elle a assuré avoir exhorté Pékin à arrêter les mesures «arbitraires et sans discernement» visant la minorité musulmane des Ouïghours et avoir «entendu» ceux qui lui reprochent son manque de critiques envers le gouvernement chinois. 

Pourquoi c’est délicat. Longtemps repoussée pour des raisons politiques, puis sanitaires à cause de la pandémie de coronavirus – rappelons que la Chine est toujours fermée – la visite de Michelle Bachelet s’est déroulée dans les conditions dictées par Pékin, au terme d’âpres négociations qui ont duré plusieurs années entre l’ONU et le gouvernement chinois. Elle s’est faite dans une bulle sanitaire, sans représentants de médias occidentaux et exclusivement avec des interlocuteurs agréés par les autorités chinoises.

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