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Année après année, la corruption ne faiblit pas à travers le monde

L'ex vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, soupçonnée de corruption. | Keystone via EPA / Jalal Morchidi

Alors que la vaste affaire de pots-de-vin qui secoue le Parlement européen s’étend désormais au Maroc, Transparency International s’apprête à publier, ce mardi 31 janvier 2023, son rapport annuel sur l’état de la corruption dans le monde. Quelque 180 pays et territoires sont passés à la loupe, sur la base de l’indice annuel de perception de la corruption, IPC. L’an passé, la Suisse, assez bonne élève, pointait au 7e rang, alors que l’Ukraine d’avant la guerre, était le deuxième pays le plus corrompu d’Europe, derrière le Kosovo, au 122e rang. La Russie est encore plus mal placée, au 135e rang de ce classement.

Une pieuvre tentaculaire. «Rien ne change», dit en substance Transparency International, qui, dans son rapport 2022, estimait que «86 % des pays n’ont pratiquement fait aucun progrès, au cours des dix dernières années». Pots-de-vin, trafics d’influence, détournements d’argent public, fonctionnaires soudoyés, la corruption n’épargne aucun pays, ni aucune institution, comme le prouve le séisme qui secoue le Parlement européen depuis décembre 2022 et qui s’étend désormais du Qatar au Maroc.

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