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Taste Atlas: qui se cache derrière le classement qui relègue le gruyère et fustige le riz Casimir

Le site internet Taste Atlas a basé sa popularité sur des classements dans le domaine de l'alimentation. Mais ses méthodes de classification restent obscures.

Vous l’avez sûrement vu passer sur les réseaux sociaux ou dans la presse ces derniers jours: le riz Casimir est le 18e pire plat du monde. Dans le classement des meilleurs fromages, le gruyère arrive seulement en 29e position. Ces résultats, largement repris et partagés, sont issus d’un site internet: Taste Atlas. Mais qui se cache derrière? Comment sont réalisés ces classements sur la gastronomie du monde? Heidi.news a pu échanger avec son fondateur.

De quoi on parle. Un «atlas alimentaire mondial». C’est ainsi que le journaliste croate Matija Babic, créateur de la plateforme, définit Taste Atlas. D’abord basée en Bulgarie, l’entreprise vient de faire son retour à Zagreb, capitale croate. Le projet: «fournir des informations sur les plats et aliments locaux, aider les autres à les découvrir.» Le site revendique plus de 15’000 plats et aliments référencés à travers le monde et prévoit «de les cataloguer tous, dans cette vie ou dans une autre». Mais ce sont bien ses classements qui font régulièrement parler d’eux: meilleurs desserts, meilleurs fromages, meilleurs plats, meilleure cuisine, tout y passe. Une hiérarchisation qui provoque évidemment des débats houleux sur les réseaux sociaux et permet à Taste Atlas d'être régulièrement cité par de nombreux médias, en Suisse et ailleurs.

La recette interne des classements. Le 13 février dernier, Taste Atlas classe les 100 meilleurs fromages du monde. Dans le top 10, huit fromages italiens, un fromage mexicain et un autre portugais.

Qui décide de placer la mozzarella devant le gruyère, premier fromage suisse? La courte réponse de Matija Babic: «les internautes».

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