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Les nouvelles capsules en café seront disponible sur les marchés suisse et français à partir de 2023. Nespresso présente cette innovation comme une «autre alternative durable» aux capsules actuelles, construites à 80% en aluminium recyclé.
La capsule en papier a été recouverte d’un biopolymère destiné à protéger le café contre l’oxydation. Selon Guillaume le Cunff, directeur général interrogé par Le Temps, elle permet de conserver le café frais six mois dans un sachet scellé, et un mois une fois le sachet ouvert — contre un an pour l’aluminium.
Ces nouvelles capsules sont présentées comme un complément par la marque, et ne sont donc pas destinées à remplacer entièrement les capsules en aluminium. Elles seront produites dans l’usine d’Orbe, dans le canton de Vaud.
Au-delà des capsules. L’empreinte carbone occasionnée par la vente de café est loin de se limiter au seul emballage.
Comme le rappelle Guillaume Le Cunff, une analyse du cycle de vie des capsules (commandée par Nestlé à Quantis) démontre que les capsules ne représentent que 14% de l’empreinte globale.
Le cœur du problème, c’est ce qu’il y a dans les capsules: le café. Il fait partie des aliments avec un des plus forts impacts carbone par unité de masse, après la viande de bœuf mais avant le porc et le poulet.