Manger des insectes et des algues pour lutter contre les maladies et la malnutrition
L’Afrique bénéficie d’une riche diversité biologique qui est pourtant sous-utilisée. Cela concerne de nombreuses cultures indigènes, notamment la noix de bambara, le pois cajan, le niébé, le sorgho, le millet, le cocoyam, l'amarante et la patate douce. Elles mériteraient d’être plus utilisées pour des raisons de santé, notamment.
Pourquoi c’est intéressant. Selon le professeur Charles Wambebe de la Tshwane University of Technology (Afrique du Sud), cela augmente les carences et les risques de maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, le marasme et le kwashiorkor. Afin de lutter contre ces maladies, il plaide pour une diversification des cultures rurales en favorisant les céréales tolérantes à la sécheresse, mais aussi en consommant algues, champignons et insectes tels les grillons et les chenilles.