Manger, bouger, boire: la pandémie pousse les Suisses à la réflexion
Est-ce un effet ponctuel ou un changement de paradigme? «Pour la première fois depuis 2016, l’intérêt pour les questions liées à l’alimentation et l’activité physique s’est accru.» C’est le principal enseignement des résultats de l’enquête d’opinion menée par gfs.bern et présentée ce 30 septembre à Berne. Le sondage annuel, commandé depuis 2014 par le groupe d’information Boissons rafraîchissantes, livre des pistes de réflexion intéressantes.
Pourquoi on en parle. En 2020, les Suisses ont passé plus de temps à la maison, entre semi-confinement et télétravail généralisé. Certains ont vécu cela comme une contrainte, d’autres comme un plaisir retrouvé de se faire à manger. Les ventes d’eau minérale ont augmenté et les questions d’alimentation ont été plus souvent abordée dans le cadre familial. Le fait que les personnes en surpoids fassent partie des groupes à risque face à Covid-19 et que le télétravail puisse générer un manque d’exercice a certainement favorisé la prise de conscience.