Avec son report, les économies d’émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine agricole seraient deux fois moins importantes en 2035 qu’elles ne le seraient si le programme était appliqué, s’inquiète un rapport du think tank Green Alliance publié le 26 avril et dont The Guardian se fait l’écho.
Si les subventions écologiques post-Brexit sont retardées de deux ans supplémentaires, ce sera une «lacune importante» pour atteindre les objectifs de réduire d'un quart d'ici à 2030 les émissions de GES liées à l’usage des terres.
Pourquoi ce n’est pas si simple. Le conflit en Ukraine ne fait qu’exacerber la pression des agriculteurs britanniques. Dans son analyse de mars 2022, le magazine français Alternatives Economiques met en évidence les difficultés posées par la mise en œuvre de l’ELMS. Celle-ci inquiète d’ailleurs tant les agriculteurs que les militants écologistes. En cause, le manque de détails sur les paiements, sur les critères environnementaux, ou encore le problème des rendements agricoles.