Les raisons du revirement. Elles sont multiples, développe la correspondante du quotidien français à New Delhi:
chute de production dans les trois Etats producteurs (Pendjab, Haryana et Uttar Pradesh) en raison de vagues de chaleur,
inflation des prix à la consommation, de 7,79% en avril dernier, le plus haut depuis huit ans,
vente du blé au plus offrant par les agriculteurs, au profit des négociants privés et au détriment du gouvernement indien.
Des conséquences mondiales. L’Inde n’est d’ailleurs pas le seul pays à adopter un protectionnisme alimentaire pour stabiliser son marché intérieur. Cette vague risque toutefois de renforcer l’instabilité des marchés mondiaux et la hausse des prix, prévenait dans un entretien pour Heidi.news Caitlin Welsh, directrice du programme de sécurité alimentaire mondiale au Center for strategic and international studies – un organisme américain d'influence et de conseil en matière de politique étrangère.