Le futur de l’alimentation passe-t-il par les cultures traditionnelles?

Vers de gusano cuisinés par le chef Joseph Yoon dans son restaurant à New York. | Keystone / EPA / Justin Lane

Insectes, taro, pois bambara et autres aliments traditionnels représentent le futur de l’alimentation selon Eric Amonsou, chercheur en alimentation à l’Université des Technologies de Durban, relate le Courrier International. Dans son labo il se tourne vers les traditions culinaires locales pour utiliser leurs propriétés oubliées: fort taux en protéines, résistance à la sécheresse ou bienfaits digestifs.

Pourquoi on en parle. La question de comment nourrir sainement et de manière durable la population mondiale toujours croissante est plus actuelle que jamais. La révolution verte et l’agriculture intensive ont apporté des réponses en leur temps, mais aujourd’hui les dégâts sur l’environnement et la santé de certaines pratiques industrielles rebattent les cartes.

Avec ses recherches sur les insectes et les végétaux traditionnels africains, Eric Amonsou démontre que les solutions ne sont pas toujours dans les nouvelles technologies. Cité dans le Courrier International, il déclare:

«Je suis convaincu qu’on pourrait exploiter les cultures traditionnelles pour lutter contre la malnutrition, la famine et la pauvreté, pour atteindre nos objectifs de développement durable, préserver l’environnement et encourager une alimentation saine.»

Alors que diriez-vous de boulettes aux vers de farine super protéinés et de taro pour le dîner?

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