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Privatisation des semences: le mystérieux lobbying de la Suisse dénoncé au Parlement

Un manifestant (à gauche) remet une affiche au conseiller national Nicolas Walder (à droite), des Vert.e.s, lors d'une protestation contre l'Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV), le 2 décembre 2022, devant le Palais fédéral, à Berne. | Keystone / Anthony Anex

Une initiative parlementaire demande à la Confédération de cesser ses pressions pour faire adhérer d'autres pays à l’Union pour la protection des obtentions végétales. Une passion toute suisse, aux motivations opaques.

La Suisse, bras armé de l’industrie dans la guerre des graines? Pour le conseiller national Nicolas Walder (Les Vert.e.s/GE), qui a déposé le 7 décembre une initiative au Parlement, la Confédération a une position «hypocrite et déplacée» vis-à-vis de la propriété intellectuelle des semences. «Elle impose à d’autres pays de se soumettre à des multinationales des semences et de précariser la situation des petits paysans», dénonce-t-il.

Pourquoi c’est problématique. Pendant les négociations d’accords de libre-échange, la Suisse (seule ou au sein de l’Association européenne de libre-échange, l’AELE), ferait pression sur ses futurs partenaires pour adhérer à la convention de l’Union pour la protection des obtentions végétales, l’UPOV.

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